Alors que l'entreprise canadienne vient d'annoncer en mars 2024 un calendrier pour son projet Kiniero en Guinée, le conseil d'administration et la direction de Robex Resources dirigée par Aurélien Bonneviot questionnent la pérennité de la mine Nampala au Mali. Cette dernière a produit plus de 50,000 onces d'or en 2023, soit 100% de la production de l'entreprise canadienne. Selon le communiqué de presse "les conditions d'exploitation difficiles et de l'augmentation des coûts de l'énergie [...] ont détérioré la viabilité de Nampala". L'entreprise québecoise prévoit ainsi la fin de l'exploitation actuelle en juin 2026.
"Compte tenu de ces changements importants, nous allons soumettre la mine de Nampala à un test de dépréciation et nous travaillons actuellement avec nos experts pour effectuer le test de dépréciation au 31 décembre 2023, afin de refléter l'impact dans nos états financiers annuels vérifiés qui seront publiés le 29 avril 2024."
Selon l'entreprise et d'après les informations disponibles à ce jour, ce test aboutira probablement à une dépréciation importante de l'actif hors trésorerie. Compte tenu des nouveaux paramètres à ce jour, l'évaluation de la mine de Nampala est estimée entre 30 et 55 millions de dollars canadiens contre une valeur comptable nette de 115 millions de dollars canadiens au 30 septembre 2023. Selon l'entreprise, les discussions actuelles avec les autorités fiscales du Mali pourraient avoir un impact négatif supplémentaire sur les opérations et les perspectives financières, ce qui pourrait entraîner une fermeture anticipée de la mine.