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Raffiner l'or au Burkina Faso, une promesse en construction

Le Capitaine Ibrahim Traoré pose en photo, truelle en main, treillis kaki, et un bloc de ciment symbolisant la première pierre d'une future usine de raffinage d'or. L'annonce est faite et reprise dans de grands médias occidentaux et locaux, opération communication réussie pour le nouveau chef du pays. 11 mois de construction et une capacité totale de raffinage 150 tonnes par an pour un pays qui en produit officiellement 96 selon le World Gold Council, 57 selon le Ministère des Mines dirigé par Simon Pierre Boussim.


Du coté du secteur informel, le Ministère évoque une production d'environ 10 tonnes d'or et qui s’échappent en grande partie vers le Togo pour être exportés par la suite. Un manque à gagner pour l’État burkinabè. En obligeant les comptoirs d'achat de vendre à la nouvelle raffinerie, l’État reprendrait le contrôle de cette filière fort lucrative : « Il n’est plus question pour nous d’amener notre or à l’extérieur pour le raffiner. Nous le raffinerons sur place, nous savons quelle est la teneur réelle de l’or brut qui sort. » a déclaré Mr. Traoré.


Cette raffinerie qui sera opérée par Marena Gold, une entreprise malienne dirigée par les frères Sibi, raffine déjà environ 28 tonnes d'or au Mali. Le gouvernement malien de son coté a annoncé en novembre de cette année qu'il se tournerait vers un partenaire russe pour une future usine sur son sol.



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