L'automne à Toronto, des feuilles meurent et des entreprises naissent. C'est ainsi qu'est apparue Mx2 Mining, une junior d'exploration basée à Toronto. Dirigée par Adam Spencer, ancien VP de Montage Gold et de Sandstorm Gold, la junior canadienne vient d'annoncer vouloir acquérir 100 % du projet aurifère d'Amizmiz au Maroc. Elle s'est également positionnée sur une option exclusive pour acquérir une participation de 75 % dans le projet aurifère de Tijirit en Mauritanie. La junior canadienne compte parmis ses rangs des ténors du secteur minier tels que Richard P. Clark, ancien CEO de Red Back Mining acquis en 2010 par Kinross Gold Corporation pour plus de 7 milliards USD.
Le conseil d'administration compte également des personnalités comme le géologue Hugh Stuart ancien de Red Back Mining et d'Orca Gold, le financier David Field du fonds d'investissement Carmignac Gestion, Anu Dhir ancien VP de Katanga Mining Limited détenue par Glencore, ou encore Benoit La Salle et Ugo Landry-Tolzszcuk, directeurs d'Aya Gold.
De Jupiter ou d'Aya Gold ?
Mx2 Mining n'est pas née ex-nihilo, mais provient plutôt du ventre, ou de la cuisse, de l'entreprise canadienne Aya Gold, la minière dirigée par le québecois Benoit Lasalle aux côtés de son acolyte de toujours Yves Grou et supporté par le financier Robert Taub. Si l'entreprise se concentre désormais sur le projet Zgounder au Maroc qui devrait produire entre 1.6M et 1.8M d'onces d'argent en 2024, Aya Gold a choisi de confier certains de ses actifs d'exploration à Mx2 Mining tout en conservant 44% de son actionnariat.
Passés par le même sérail d'entreprises, les dirigeants de Mx2 Mining ont donc pour mission de développer les projets au Maroc et en Mauritanie et surfer sur la vague des prix d'un or à 2,700 USD l'once et de l'argent à 31 USD l'once.