Les investissements miniers dans des pays développés comme l'Australie et le Canada sont confrontés à des obstacles dus aux "relations géopolitiques", selon Li Chaochun de CMOC, une entreprise chinoise. Par exemple, au Canada, le gouvernement a demandé à Sinomine, Zangge Mining et Chengxin Lithium de céder leurs participations dans des sociétés liées au lithium. En Australie, des investissements ont été bloqués au nom de la "sécurité nationale" en raison de l'importance des minéraux critiques pour la transition énergétique.
Face à ces problèmes, CMOC préfère investir dans d'autres régions comme l'Afrique et l'Amérique du Sud. Atlantic Lithium, soutenu par Piedmont Lithium, investit environ 200 millions de dollars dans la construction de la première mine de lithium au Ghana, tandis que Barrick prévoit d'investir 2 milliards de dollars pour accroître sa production de cuivre en Zambie. L'implication des États-Unis et de l'Union européenne dans le développement du corridor de Lobito, reliant les mines congolaises et zambiennes au marché mondial, souligne l'importance des ressources minérales en Afrique.
Bien que la RDC soit considérée comme un choix attrayant pour les investisseurs en raison de ses vastes réserves de cuivre, cobalt et autres minéraux, des défis subsistent, notamment en matière d'approvisionnement énergétique. Malgré l'attrait des ressources minérales en Afrique, des problèmes tels que l'approvisionnement énergétique limité et l'instabilité politique ont conduit à des hésitations chez certains investisseurs. Le Fraser Institute classe seulement deux pays africains parmi les 20 premiers au niveau mondial en termes d'attractivité pour les investissements miniers, le Botswana et le Maroc, soulignant un retard dans la politique minière et la stabilité réglementaire par rapport à d'autres régions.