Les autorités de transition au Mali qui ont pris le pouvoir suite a un coup d’État en 2020 mené par commandant Assimi Goïta souhaitent revoir les contrats miniers. Cette volonté de révision survient après qu'un audit officiel du secteur ait conseillé que l'État ne recevait pas une part équitable des revenus de l'exploitation aurifère, a déclaré le conseil des ministres mercredi. En novembre dernier, l’État avait déjà suspendu l'attribution de nouveaux permis.
Le conseil a déclaré qu'un plan d'action serait mis en œuvre et comprendrait la création d'une commission pour renégocier les accords miniers, une mesure visant à rapatrier l'argent gagné grâce aux exportations d'or et l'adoption d'un code environnemental pour le secteur minier.
"Le plan d'action sera mis en œuvre via une approche participative, y compris avec les sociétés minières elles-mêmes", a-t-il déclaré dans un communiqué sans fournir de calendrier pour les mesures.
Peu de temps après son arrivée au pouvoir lors du coup d'État de 2020, la junte militaire avait promis de revoir les contrats miniers signés avec les entreprises par les administrations précédentes.
Les exportations d'or du Mali ont augmenté de 8,4 % en 2022 pour atteindre 69,3 tonnes, reflétant une augmentation de la production aurifère industrielle sur la même période, selon les données de l'agence statistique publiées plus tôt en mars.