Mi-juillet, le comité de crédit de la U.S. Development Bank, un des principaux créanciers publics de Global Atomic, a reporté au mois d'août les discussions sur le financement du projet Dasa au Niger. Désormais attendue pour octobre 2024, cette décision repose notamment sur la situation politique dans ce pays du Sahel politiquement instable suite à un coup d'Etat en juillet 2023. Depuis la a prise de pouvoir par le général Abdourahmane Tchiani, déposant le président Mohamed Bazoum, la junte militaire a pris diverses mesures contres des entreprises minières étrangères : retrait des licences d'exploration pour la canadienne GoviEx en juillet dernier, et pour la française Orano sur son projet Imouraren.
Dirigée par Stephen Roman, l'entreprise canadienne développe le projet d'uranium Dasa dont la commercialisation est initiatlement prévue pour 2025 avec une production d'environ 2,000 tonnes par an. Financée en partie par des fonds publics, notamment la banque de développement américaine dirigée par Scott Nathan, l'entreprise canadienne a déjà conclu des contrats de ventes auprès d'acheteurs occidentaux en mars et mai 2023.
En mars dernier, un nouveau fossé s'est creusé entre les Etats-Unis et le Niger avec la ruputure immédiate de l'accord de coopération militaire entre les deux pays. Cette rupture intervint le lendemain du départ d'une délégation américaine dépêchée au Niger. Les Etats-Unis maintiennent cependant une relation diplomatique avec le Niger par la voix de l'ambassadrice Kathleen FitzGibbon.