Ivanhoe Mines a déclaré que la phase 3 de l'expansion de son complexe minier de cuivre Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo (RDC) portera sa production annuelle de cuivre à environ 600 000 tonnes d'ici le quatrième trimestre de 2024 et en fera le troisième plus grand complexe minier de cuivre au monde.
La production commerciale de l'exploitation a commencé le 1er juillet 2021, la production de la phase 2 ayant débuté en mars de cette année. La société a l'intention de publier une étude de préfaisabilité pour l'expansion de la phase 3 au cours du second semestre de 2022.
La phase 3 de Kamoa-Kakula comprendra deux nouvelles mines souterraines appelées Kamoa 1 et Kamoa 2, ainsi que le développement initial du déclin à Kakula West, a déclaré la société. Une nouvelle usine de concentration d'une capacité de 5 millions de tonnes par an sera établie à côté des deux nouvelles mines.
Ivanhoe prévoit que la production de cuivre des deux premières phases de Kamoa-Kakula dépassera 450 000 tonnes par an d'ici le deuxième trimestre de 2023 et atteindra progressivement un pic de production annuelle de plus de 800 000 tonnes.
La phase 3 comprend également une fonderie flash de type direct-to-blister d'une capacité nominale de 500 000 tonnes par an de cuivre blister pur à environ 99 %. La société prévoit qu'il s'agira de l'une des plus grandes fonderies flash de cuivre à ligne unique au monde, et de la plus grande en Afrique.
Une fois en service, la fonderie devrait permettre au projet de récupérer et de vendre de l'acide sulfurique comme produit dérivé. Il existe au Congo une forte demande d'acide sulfurique pour récupérer le cuivre des minerais oxydés, a indiqué la société. Actuellement, les mines de cuivre de la région importent "des volumes importants de soufre".
Le partenariat du projet avec Inga II, une centrale hydroélectrique située dans le sud-ouest de la RDC, devrait fournir au complexe Kamoa-Kakula une électricité durable pour la phase 3 et les expansions futures, a indiqué Ivanhoe.