La mine de zinc-cuivre-plomb-germanium de Kipushi, située en République démocratique du Congo (RDC), a été officiellement inaugurée ce jeudi lors d'une cérémonie de coupure de ruban présidée par le Président Félix Tshisekedi. Cette mine à haute teneur est une coentreprise entre Ivanhoe Mines (TSX : IVN) et l'entreprise publique congolaise Gécamines.
Étaient également présents lors de la cérémonie d'ouverture : la Première Dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, le Président du Sénat, trois vice-premiers ministres, huit ministres nationaux et le gouverneur du Haut-Katanga.
Cette annonce a fait grimper l'action d'Ivanhoe de 2 %, atteignant 19,10 $ CA à 13 h 45 HAE, ce qui porte la capitalisation boursière de la société basée à Vancouver à 25,8 milliards de dollars canadiens (18,5 milliards de dollars US).
En juin, les partenaires de la coentreprise ont relancé la production à la mine de Kipushi, 31 ans après qu'elle ait été mise en veille. Cette relance coïncide exactement avec le centenaire du début des opérations de la mine.
« La réouverture de la mine de Kipushi représente non seulement une étape importante pour le développement durable des ressources, mais aussi une promesse d'autonomisation économique pour nos communautés locales », a déclaré Marna Cloete, présidente d'Ivanhoe Mines, dans un communiqué de presse publié jeudi.
« La mine de Kipushi a été le cœur battant de la ville de Kipushi depuis le début des opérations il y a 100 ans… Aujourd'hui, son cœur a été ravivé, et la reprise des opérations offre une opportunité pour un nouveau paradigme économique », a ajouté Guy-Robert Lukama Nkunzi, président de la Gécamines.
Cette année, la mine de Kipushi devrait produire un total de 50 000 à 70 000 tonnes de zinc en concentré, soit la moitié des prévisions initiales d'Ivanhoe. Au cours des cinq prochaines années, la production payable de zinc à Kipushi devrait atteindre en moyenne 278 000 tonnes par an.