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GoviEx Uranium : les déboires aux espoirs

Alors que les opérations de la minière canadienne au Niger semblent compromises après le retrait de ses licences par la junte militaire au pouvoir, l'entreprise spécialisée dans l'exploration de l'uranium et dirigée par Daniel Major fonde ses espoirs sur la Zambie où elle vient d'acquérir de nouveaux permis.


Quand le Sahel te quitte ...

En janvier 2023, nous écrivions déjà sur la volonté de GoviEx Uranium de quitter le Sahel avec la possible vente de ses permis maliens de Falea. Trouveront-ils repreneurs ? Car selon le dernier rapport financier d'août 2024, le permis de Falea semble toujours dans le portefeuille de GoviEx. Du côté du Niger, cette fois, c'est le Sahel qui rompt avec la junior canadienne. En juillet 2024, GoviEx reçoit un avis du Ministère des Mines faisant acte de la révocation de son permis de Madaouela et l'offrant ainsi au domaine public. La minière perd donc un actif évalué à 65 millions USD mais gagne de sacrés maux de tête pour trouver un accord avec le ministre des mines, Ousmane Abarchi.





...Tu iras en Zambie

Cependant, le salut de GoviEx Uranium pourrait se trouver en Afrique Australe, plus précisément en Zambie. Une zone que connaît bien Robert Friedland, CEO d'Ivanhoe Mines qui opère en RDC voisine, père de son fils Govind Friedland, fondateur de GoviEx. Avec l'acquisition en septembre 2024 de 51% des permis de Lundazi auprès de Stalwart Investments Limited, la junior canadienne possède ainsi un portefeuille d'actifs comprenant trois autres permis miniers : Muntanga, Dibbwi et Chirundu. Ces derniers étant évalués aux dernières nouvelles à 2,9 millions USD.


L'exploration de ses permis a été confiée à Jerome Randabel, qui travaillera avec les géologues zambiens John Siame et Victor Lusambo, deux spécialistes de l'uranium débauchés de la junior canadienne Denison Mines également présente en Zambie. Cette équipe espère donner naissance à une étude de faisabilité au cours du second semestre de cette année et relancer la dynamique de la junior.


Car après ses déboires sahéliens, il faudra convaincre les investisseurs d'investir pour que les explorateurs explorent et ainsi valoriser ces nouveaux actifs. La junior canadienne devrait pouvoir compter sur un conseil d'administration qui réunit des personnalités du monde minier tels que Benoit Lasalle, ou encore Alisson Fedorkiw, et du monde financier tels que Eric Krafft, Christopher Wallace et Salma Seetaroo.




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