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Face au menaces de Ouagadougou, les miniers canadiens tentent de rassurer

Après les menaces de retrait de permis miniers par Ibrahim Traoré, le chef de l'Etat burkinabè, les miniers canadiens tentent de rassurer leurs actionnaires. Ainsi chacun y va de son communiqué de presse, Fortuna Silver Mines affirmant avoir reçu le soutien du Ministère des Mines burkinabè, et Orezone Gold affirmant avoir reçu le soutien directement du gouvernement. De son côté IAMGOLD a simplement indiqué n'être au courant d'aucun changement à venir.


Les miniers canadiens mettent également en avant leur pleine conformité aux lois du pays, préparant ainsi l'argumentation du terrain légal sur lequel pourrait se glisser de potentiels retraits de permis. En effet, au cas échéant, ces conflits entre l’État burkinabè et des minières canadiennes pourraient se retrouver devant les tribunaux du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, en raison de l'accord bilatéral sur la promotion et la protection des investissements étrangers entre le Canada et le Burkina Faso entré en vigueur en octobre 2017.


Pour le moment, difficile de prédire si ces menaces sont de l'ordre de la communication ou de la préméditation. En revanche, le marché boursier de Toronto a rapidement réagit faisant perdre environ 10% de la valorisation des actions de Fortuna Silver Mines et d'Orezone Gold. L'effet de cette annonce s'est cependant fait ressentir plus durement du côté d'IAMGOLD qui a perdu 15% de sa valeur à la Bourse de Toronto. Avec 80% de sa production d'or provenant de la mine d'Essakane, la minière canadienne reste très dépendante du Burkina Faso.



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