L'entreprise canadienne, qui vient de nommer Matthew Wilcox l'ancien CEO de Tietto Minerals, entend changer de stratégie dans la gestion de ses actifs. Robex Resources déclare ainsi vouloir se séparer de sa mine de Nampala située au Mali d'une production de 50,000 onces par an, son seul actif en opération. L'entreprise québecoise serait ainsi en discussion avec un repreneur basé en Afrique de l'Ouest. Dans un pays mené par une junte militaire orchestrée par Assimi Goïta depuis 2021, les incertitudes politiques et sécuritaires semblent de plus en plus peser sur les entreprises minières établies au Mali. Robex Resources a donc décidé de faire cap sur son autre actif phare : Kiniero.
Le projet Kiniero
La Guinée dirigée également par une junte militaire menée par Mamadi Doumbouya, semble pourtant avoir davantage la confiance de la direction et des actionnaires de Robex Resources. Le projet de développement Kiniero situé mené par le géologue Daniel Marini devrait ainsi produire 90,000 onces par an en moyenne sur la durée de vie de la mine soit le double de Nampala. Avec des réserves probables de 968,000 onces, Robex Resources prévoit une exploitation sur un peu plus de 9 ans pour un coût initial d'investissement de 160 millions $USD.
L'entreprise annonce avoir déjà levé près de 79 millions $USD pour la vente de 50 millions de parts sociales à 2.17 $CAD l'unité auprès de SCP Resource Finance (anciennement Sprott Capital Partners), dirigé par Peter Grosskopf, l'ancien CEO de Sprott Inc.
L'entreprise canadienne désormais dirigé par un australien pourrait donc également se faire financer sur le marché des valeurs mobilières de Sydney, l'ASX. En effet, Robex Resources prévoit une introduction sur le marché australien d'ici 6 mois, le temps peut-être de se désengager du Mali ?